Antonio Laurindo Neves est né 17 Septembre 1894.
Mestre Maré était un contemporain de Mestre Bimba et Pastinha. Il est l'un des noms les plus connus de la capoeira de Bahia. Il vient de l'île de Maré (dont il porte le nom) dans la baie de tous les sants. Il a transmis l'expression «gallanteria da capoeira», qui fait allusion à la grandeur des capoeiristas de l'ancienne Bahia.
L'écrivain Edison Carneiro a déclaré qu'à cette époque, «les as de la capoeira à Bahia étaient le pêcheur Samuel Querido de Deus et le déballeur Maré».
Selon Mestre Noronha, Mestre Maré, Amorzinho, Livinho et lui-même étaient «propriétaires et fondateurs» du premier centre de capoeira, situé à Ladeira de Pedra, dans le district de Liberdade à Salvador.
Ce centre était fréquenté par un grand nombre de capoeiristas de cette époque, comme Onça Preta, Bigode de Seda, Bom Nome, Juvenal Shoeshine, et bien d'autres.
Après la mort d’Amorzinho, Mestre Pastinha a dirigé le centre.
En 1968, Totonho de Maré apparaît au milieu d'un swing avec Mestre Noronho dans le film de Jair Moura: "Dança de Guerra", aux côtés de Joao Pequeno et Joao Grande.
1894 - Né le 17 septembre à Ilha de Maré, fils de Manoel Gasparino Neves et de Margarida Neves.
1918 - Commence à apprendre la capoeira.
1936 - Il apparaît dans les mots de Samuel de Souza, le «Querido de Deus», et M Bimba.
1937 - Il est mentionné par Edison Carneiro à Negros Bantus comme capoeiriste et docker.
1941 - Il fait partie des débuts de la CECA à Gengibirra.
1968 - Participe au film Dança de Guerra, de Jair Moura. Le film contient même un morceau de jeu entre M Noronha et M Maré. (cf vidéo en bas)
1974 - Le 13 février, il a accordé une interview à Diário de Notícias et le 8 mars, il a été présenté dans Diário de Notícias, Porto Alegre. Il est décédé le 18 octobre.
Samuel de Souza "Querido de Deus":
«Il ne fait aucun doute que Bimba est fort et agile, mais il est exagéré de l'appeler le champion bahianais de capoeiragem, car Maré mérite ce titre.»
Journal Imparcial, 13 mars 1936
M Bimba:
«Não me abracei ao título de campeão, como se este fosse propriedade minha, entretanto, penso que mais merecidamente ficará elle comigo que com o meu companheiro de esporte, Maré, uma vez que pelos jornaes desafiei a todos os capoeiristas deste Estado e somente subiu o «ring» o valoroso adversário Henrique Bahia, que consegui derrotar ante numerosa assistência.
Maré, como merecedor do título máximo, deveria apparecer naquella epocha e não agora em noticiário posterior.»
Diário da Bahia, 13 mai 1936